Comment la grammaire se vit-elle dans nos classes ? (2)

Il en est qui considèrent que l’enseignement de la grammaire doit être strictement descendant, magistral et impressionnant, avec le souci du technicisme et de la norme figée et inaltérable. Le ministre Blanquer en fait partie avec, dernièrement, l’absurde volonté d’interdire officiellement l’usage de la langue inclusive ! Il en est, comme le collectif Lettres vives, qui pensent que l’enseignement de la grammaire doit suivre la vie et l’évolution de la langue, qu’il est mises en expériences et questionnements, libertés par rapport aux normes et aux contraintes, curiosité face aux langues. Nos expériences en classe nous montrent l’extrême diversité de nos pratiques et la nécessité – la joie ! – à partir davantage des interrogations et relations des élèves à la langue que de cours plaqués et enfermants. Vous trouverez les premiers récits ici En voici d’autres, qui suivent une direction différente encore. Car les membres du collectif Lettres vives publient leurs pratiques […]